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tait des choses qui devaient arriver sur la terre, et voilà pourquoi l’Église s’est trompée : elle a cru qu’elle devait être elle même l’accomplissement de ces bénédictions terrestres, tandis qu’elle est appelée à jouir des bénédictions célestes. Le privilège de l’Église est d’avoir sa part dans les lieux célestes, et plus tard les bénédictions se répandent sur le peuple terrestre. L’Église est quelque chose de tout-à-fait à part pendant le rejet du peuple terrestre, qui est chassé à cause de ses péchés et dispersé parmi les nations, du milieu desquelles Dieu choisit un peuple pour le faire jouir de la gloire céleste avec Jésus lui-même. Le Seigneur ayant été rejeté par le peuple juif, est devenu une personne entièrement céleste. C’est cette doctrine qui se trouve spécialement dans les écrits de saint Paul. Ce n’est plus le Messie des Juifs, mais un Christ exalté, glorifié ; et c’est, chers amis, faute de bien saisir cette vérité réjouissante, que l’Église s’est tellement affaiblie.

Ayant retracé brièvement l’histoire de ces diverses économies, il nous reste maintenant à voir l’Église glorifiée, mais sans que le Seigneur Jésus ait abandonné aucun