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s’arrêter dans les voies du Seigneur, en en sachant aussi peu que possible. Il n’est pas vrai que nous devions nous borner à la connaissance de Jésus-Christ et de Jésus-Christ crucifié. Il faut que nous connaissions Jésus-Christ glorifié, Jésus-Christ à la droite de Dieu ; il faut que nous le connaissions comme Souverain-Sacrificateur, comme Avocat auprès du Père. Nous devons connaître Jésus-Christ autant que possible, et ne pas dire : Je ne me suis proposé de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié. C’est prendre la Parole de Dieu et en abuser.

L’Apôtre, parlant au milieu des païens, des philosophes de Corinthe, voulait dire qu’il n’avait pas jugé devoir aborder le champ de la philosophie païenne, mais se borner à Jésus-Christ, Jésus-Christ le méprisé des hommes, pour abaisser par la croix toute cette vaine gloire, et fonder leur foi sur la Parole de Dieu et non pas sur la sages se humaine. Mais, il dit aussi dans le même chapitre, que dès le moment qu’il vient au milieu des Chrétiens, il agit tout autrement, il parle de « la sagesse avec les parfaits. » Il ne voulait pas de philosophie hu-