sance, son long support, mais aussi le jugement qu’il fera certainement de l’iniquité orgueilleuse, la vengeance éclatante qu’il tirera de ceux qui corrompent la terre, pour que son gouvernement soit établi en paix et en bénédiction pour tous.
En un mot, comme ce qui est prédit par la bouche des prophètes, quant aux Juifs, c’est ce qui démontre le caractère de l’Éternel, sa fidélité et tous ses attributs ; de même ce qui est prophétisé de l’Église, c’est ce qui développe le caractère du Père. L’Église est en rapport avec le Père, et les Juifs avec l’Éternel, qui est le nom caractéristique de leur relation avec Dieu.
On a cité à quelques-uns de vous, dimanche dernier, ce passage de saint Paul : « Je n’ai voulu savoir autre chose que Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié. » Je désire vous dire un mot là-dessus. On présente constamment ce passage comme une objection contre l’étude de ce qui se trouve révélé dans la Parole. Cela provient de deux causes : l’une est due à l’influence d’autrui, qui fait que souvent l’on cite le passage sans avoir examiné le contexte ; l’autre cause est due, hélas ! à un manque de droiture plus ou moins, à un désir de
