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enseignement. » C’est un miroir où nous pouvons voir, d’une part, le cœur de l’homme qui manque toujours ; de l’autre, la fidélité de Dieu, qui ne manque jamais, qui accomplira toutes ses promesses, et qui manifestera une puissance admirable, la quelle surmontera toute l’iniquité de l’homme et la puissance de Satan. C’est quand l’inimitié est venue à son comble qu’il dit : « Rends épais leur esprit… » et même ce n’est que dans Actes XXVIII, 27, que nous trouvons l’accomplissement de ce jugement, prononcé près de huit siècles auparavant par le prophète Ésaïe. C’est quand ce peuple a tout rejeté que Dieu l’endurcit pour en faire un monument de ses voies. Quelle patience de la part de Dieu !

Ainsi, pour ce qui nous concerne, l’exécution du jugement est suspendue depuis dix-huit siècles, et Dieu épuise encore toutes les ressources extérieures de sa grâce pour voir s’il y a une pensée de bien dans le cœur. Comme dit le Seigneur : « Si je n’étais pas venu, ils n’auraient pas eu de péché ; mais maintenant ils n’ont point d’excuse de leur péché… Si je n’avais point fait des œuvres qu’aucun autre n’a faites, ils n’auraient pas eu de péché ; maintenant ils ont vu, et ils