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le livre de l’alliance et le lut, le peuple l’écoutant, lequel dit : Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit et nous obéirons. Moïse donc prit le sang… » Voilà l’alliance sanctionnée par le sang sur ce principe : Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit. Vous savez que le peuple fit le veau d’or, et que Moïse détruisit les tables de la loi.

Maintenant, dans Éxode XXXII, vous verrez comment les promesses faites avant la loi furent la ressource de la foi. C’est ce qui soutint le peuple par l’intercession de Moïse, même dans la chute, et vous verrez comment, par le moyen d’un médiateur, Dieu revint à l’homme après sa faute, versets 9 et 10 : « C’est un peuple de col raide, laisse-moi, et ma colère s’embrasera contre eux, et je les consumerai ; mais je te ferai devenir une grande nation. » Alors Moïse supplia l’Éternel : « Reviens de l’ardeur de ta colère et te repens du mal que tu veux faire à ton peuple. Souviens-toi d’Abraham, d’Isaac et d’Israël tes serviteurs, auxquels tu as juré par toi-même en leur disant : Je multiplierai ta postérité comme les étoiles des cieux, et je donnerai à ta postérité tout ce pays dont j’ai parlé, et ils l’hériteront à jamais. » — Et l’Éternel