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condition, Dieu ne peut jamais les oublier, quoiqu’Israël y ait manqué après s’être engagé avec condition ; et c’est un principe important ; car si Dieu eût manqué à ses promesses envers Abraham, il pourrait manquer aussi à ses promesses envers nous.

En Sinaï, Israël prit les promesses sous condition, et y manqua ; mais cela n’a nullement diminué la validité et la force des promesses faites à Abraham quatre cent trente ans auparavant. Je ne parle pas maintenant de cette promesse spirituelle, « Toutes les nations seront bénies en toi, » promesse qui a reçu un accomplissement partiel par l’Évangile sous cette économie ; mais je vais vous montrer qu’il y a des promesses faites à Israël qui reposent sur la même fidélité de Dieu.

Nous commencerons nos citations sur ce sujet par la promesse faite Gen. XII. C’est l’appel d’Abram qui se trouvait alors au milieu de sa famille idolâtre. C’est une promesse très-générale, mais qui embrasse les bénédictions temporelles aussi bien que celles qui sont purement spirituelles. Les deux espèces de promesses se trouvent dans le même verset également sans con-