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L’union de l’Église en un seul corps, soit Juifs soit Gentils, n’était pas encore dans l’Ancien-Testament ; si on l’y cherche, c’est Christ lui-même que l’on trouve. Quoiqu’il y ait bien des choses dans les relations de l’Éternel avec Sion, qui se retrouvent dans les relations de Dieu le Père avec l’Église, cependant ce n’est pas en Sion qu’on doit chercher l’Église ; dans l’Ancien-Testament, les privilèges de l’Église sont en Christ lui-même, dans la personne de Christ, parce que l’Église a la même part que Christ ; c’est elle (voir Éph. I, 22, 23), qui est l’accomplissement de Celui qui accomplit tout en tous ; par conséquent nous ne pouvons pas chercher l’Église dans ces prophéties, parce qu’elle est le corps de Christ lui-même ; c’est Christ qui jugera. Nous avons vu que Christ doit frapper, briser les nations ; eh bien, cela est dit aussi de l’Église. L’Église n’a rien à faire avec tout ce dont nous venons de parler, dans ce sens qu’elle y soit assujettie (Apoc. II, 26, 27). Sa place n’est pas d’être au milieu des nations qui seront brisées, mais d’être réunie à Christ, ayant les mêmes privilèges que Christ, et brisant les nations avec Christ. Il n’y a rien de