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« Les dix rois donnent leur puissance à la bête, » c’est-à-dire qu’il y aura un chef impérial, ou empereur, et dix rois qui lui donneront leur puissance ; les royaumes continueront d’exister, mais ce sera une confédération des royaumes, comme nous avons vu sous Napoléon les royaumes d’Espagne, de Hollande, de Vestphalie, etc. Ce n’est que pour m’expliquer que j’y fais allusion.

Il y a eu la bête, il y a eu peut-être dix rois, mais jamais dix rois donnant leur puissance à la bête qui n’était pas, et qui existait de nouveau.

« Les sept têtes sont sept montagnes. » C’est toujours l’empire romain. « Ce sont aussi sept rois ; cinq sont tombés ; l’un est, » savoir, la tête impériale qui existait du temps de saint Jean ; « l’autre n’est pas encore venu, et quand il sera venu, il faut qu’il demeure peu de temps ; et la bête qui était et qui n’est plus, c’est aussi un huitième roi, » (parce que les sept sont passés) ; « et elle est des sept, et s’en va en perdition, » c’est-à-dire qu’il y aura une huitième tête, une tête particulière, qui réunira toute la puissance de la bête, qui sera la bête même, et qui, tout en étant