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reprend sa force et sa forme, c’est-à-dire que la puissance civile, au lieu d’être soumise à Dieu, prend entièrement le caractère de Satan, et se signale après lui et à son instigation par une révolte ouverte contre la puissance de Dieu.

Pour chercher toutes les marques aux quelles on peut reconnaître cette dernière puissance de la bête, il faut attendre que la tête impériale de l’empire romain (l’Antechrist, ou fils de perdition, 8e roi) fasse son apparition dans le monde, et c’est ce qui doit arriver pour sa ruine.

Quand l’empire romain existait autre fois sous sa forme païenne, il n’y avait pas dix rois ; mais quand cette bête existera (souvenons-nous toujours que c’est l’empire romain), dix rois donneront leur puissance à la bête ; ce ne sont pas dix rois qui la remplacent. De plus, c’est après avoir été détruite qu’elle existera de nouveau, c’est-à-dire que ce n’est pas la bête païenne, ce n’est pas l’histoire du moyen âge, où certains rois barbares (si même on en peut trouver dix) ont remplacé l’empire. « Mais qui toutefois est. » C’est-à-dire que la plaie mortelle sera guérie, et que la bête impériale reparaîtra.