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mière bête est guérie que tout le monde est dans l’admiration et va après elle. Ajoutez ici la circonstance du XIXe chap., c’est que la seconde bête cesse d’en être une, et apparaît à la fin comme faux prophète.

Dans le chap. XVII il y a une description de cette bête, qui nous fournit d’autres particularités qui la concernent. Vers. 7 et 8 : « Et l’ange me dit : Pourquoi t’étonner ? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, et qui a sept têtes et dix cornes. La bête que tu as vue était, et n’est plus ; elle s’élèvera de l’abîme, et sera précipitée dans la perdition ; et les habitants de la terre, dont les noms ne sont pas écrits au livre de vie dès la formation du monde, seront dans l’étonnement lorsqu’ils verront la bête qui était, et qui n’est plus, et qui toutefois est. »

« Elle monte de l’abîme, » c’est-à-dire devient positivement la puissance de Satan à la fin ; et c’est précisément ce qui arrivera quand Satan étant chassé du ciel, événement qui aura lieu à l’occasion de l’élévation de l’Église dans le ciel, sera en grande fureur sur la terre. Et, sous son influence, « la bête (l’empire romain) qui a été, et n’est plus, et qui toutefois est, »