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nisme ; mais, entendu par l’oreille intelligente de l’Apôtre, c’est Satan.

C’est donc la seconde bête qui séduira les habitants de la terre, et qui fera qu’ils suivront la première, c’est-à-dire la puissance civile, l’empire romain.

« Et la bête avait reçu un coup mortel. » C’est ce qui est arrivé à la forme impériale de l’empire romain ; mais la plaie doit être entièrement guérie. Nous voyons ici que la bête perd son caractère impérial pendant un temps, et que sa plaie est ensuite guérie, et c’est quand elle est ainsi rétablie que dans toute la terre étonnée on va après elle.

On reverra donc encore sur la terre la bête impériale, et dans toute la terre on sera dans l’admiration. Mais nous avons aussi vu que la seconde bête, par les grands prodiges qu’elle fait, séduit les habitants de la terre. Eh bien ! cette seconde bête paraîtra à la fin sous le caractère, non d’une bête, mais d’un faux prophète, c’est-à-dire que toute sa puissance séculière sera perdue ; ce ne sera plus une bête ravissante et dévorante ; ce caractère sera entièrement effacé, et l’on verra le