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je le crois moi-même ; mais en attendant, c’est l’apostasie ecclésiastique qui s’est arrogé la puissance de Dieu, ou qui a fermé la porte à la manifestation de la volonté de Dieu, et entraîné par ses machinations les habitants de la terre à reconnaître et adorer la bête.

J’en viens aux passages qui se rapportent à ce que nous venons de dire.

D’abord, la fin du chap. VII de Daniel, où est la quatrième bête ; ensuite, Apoc. XVI, et spécialement XVII, où se trouvent deux choses tout à fait différentes, la grande prostituée, ou Babylone, et la bête. Dans le XVII, c’est la femme vêtue de pourpre (puissance dont l’élément principal est ecclésiastique), elle était montée sur la bête (puissance civile). Après cela « les dix cornes sont ceux qui haïront la prostituée (puissance ecclésiastique), qui la désoleront, la dépouilleront, mangeront sa chair et la brûleront au feu ; car Dieu a mis dans leur cœur de donner leur royaume à la bête. »

Examinons maintenant les passages qui concernent les sources du mal, et plus particulièrement de celui de cette puissance qui est en révolte contre Dieu, de la qua-