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Actes, p. 38, 3°, nous avons déjà trouvé le raisonnement de l’auteur entièrement faux. Ainsi tous les gros mots qu’il adresse aux frères à la fin du paragraphe, ne valent pas grand chose [1]. Celui qui croit que Paul et Barnabas ont reçu la collation de la charge de simples évangélistes de la part des prophètes et docteurs à Antioche, et qui base ses répréhensions là-dessus, a besoin en effet de crier très-haut pour se faire entendre.

Que dans le système actuel, l’on « dégrade le ministère pour y voir un ordre de choses tout humain » j’en conviens. A-t-on de la peine à reconnaître le tableau qui se trouve p. 41 [2]. Où est-ce que M. Wolff a trouvé l’original de ce portrait ? Veut-il que nous restions dans un système qui dégrade ainsi le ministère ?

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  1. « N’est-il pas scandaleux, dit M. Wolff, de voir au milieu des chrétiens de prétendus esprits forts regimber, se libérer des obligations reconnues par l’église dans tous les temps, et se rebeller contre une institution à laquelle le Saint-Esprit lui-même a voulu se soumettre ! » ?
  2. « Quand on perd de vue la vocation divine dans le ministère, dit M. Wolff, alors on voit, comme aujourd’hui dans quelques églises, l’imposition des mains conférée à ceux qui n’ont aucune intention de se vouer au service de l’église, ou recherchée par des candidats sans aucune certitude d’avoir jamais une charge à remplir. Conférer une pareille imposition ou même la rechercher, c’est une monstruosité ; c’est méconnaitre la vocation intérieure et les droits de Dieu , c’est se faire un jeu des institutions les plus saintes, c’est dégrader le ministère pour y voir un ordre de choses tout humain. »