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Esprit les avait placés là ; et M. Wolff lui-même reconnaît qu’une personne n’est pas placée dans une charge par une vocation intérieure et immédiate. Aussi n’est-il pas vrai que Dieu place les évêques dans l’Église ; mais il place les personnes dans la charge d’évêque dans un troupeau.

Tout ce que dit M. Wolff à ce sujet est donc entièrement faux d’un bout à l’autre, c’est une théorie ou arrangement pour sanctionner ce qui existe sans aucun fondement scripturaire, théorie, qui après tout, est toute autre chose que la théorie même qui constitue évêques de jeunes étudiants n’ayant aucune des qualités exigées de Dieu.

M. Wolff dit que la Parole ne s’oppose pas à ce que l’Église choisisse parmi ceux qui ont déjà été appelés au ministère, ou parmi ceux qui sont prêts à être reçus. Il y a dans de telles expressions une effronterie qui vraiment demande autre chose que les courtes remarques que je peux faire ici. On veut pour se justifier ajouter à la Parole de Dieu des systèmes, des pensées dont il ne s’y trouve pas trace. Où voit-on dans la Parole de Dieu, la trace d’un choix parmi ceux qui sont déjà appelés au ministère, à moins que ce ne soit dans le cas de ceux qui disaient : moi je suis de Paul, et moi d’Apollos ?

L’apôtre ou ses délégués nommaient certaines personnes ayant certaines qualités à une certaine charge ; est-ce que l’Église devait choisir ensuite parmi eux ou même en élire d’autres en laissant ceux-là de côté ? N’est-il pas vrai que l’apôtre nommait telle personne évêque en telle ville ? Et comment, si l’Église n’avait pas une part active dans