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duisant pour démontrer quel gâchis épouvantable résulte du désir d’autoriser ce qui se pratique. Si j’ai eu tort, que Dieu veuille me le pardonner ; car cela est fort pénible. Mais de telles absurdités et de telles contradictions sont toujours la conséquence d’avoir adopté un système et d’avoir cherché ensuite à l’établir à tout prix par la Parole. Si la Parole a été déshonorée c’est le système qui l’a déshonorée et non pas moi.

De la consécration de l’évêque.

Il ne nous reste plus qu’un point à traiter au sujet de l’imposition des mains.

Nous avons vu ce qui est allégué pour la consécration des évangélistes. Nous avons vu la prédication de la Parole sans consécration indiquée sous tous les noms, Act. VIII, 4 ; ils parlaient, ils évangélisaient ou annonçaient la Parole (λαλουντες) XI, 19 ; les deux mots sont employés verset 20 ; Phil. I, 15, ils prêchaient, ils étaient les hérauts (ϰηρυσσουσιν), mot employé habituellement par saint Paul pour son ministère et par lequel il désigne sa fonction. Le seul cas allégué de la consécration d’un évangéliste, étant la mission des deux apôtres lors de leur départ d’Antioche, il ne nous reste à examiner que la consécration de l’évêque.

Il était nécessaire à M. Wolff de signaler les deux consécrations de l’évêque et de l’évangéliste, parce que cela répond aux évangélistes et aux pasteurs d’aujourd’hui ; ayant vu ce qu’il en est de l’une, voyons ce qu’il en est de l’autre.