Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/81

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Nous voyons donc dans ces passages que le sceau du Saint-Esprit est ajouté à la foi ; et si nous n’avons pas ce Saint-Esprit de la promesse, nous ne possédons ni l’Esprit d’adoption, ni les fleuves d’eau vive, ni l’arrhe de notre héritage. Il ne s’agit pas ici des dons, il ne s’agit pas de la puissance dans l’Eglise. Si ce qui était transmis par les apôtres, ce qu’ils avaient reçu le jour de la Pentecôte nous manque, ce qui nous manque c’est le Saint-Esprit de la promesse qui est reçu de ceux qui ont cru, c’est toute source de joie et d’énergie.

Quelle qu’ait été la manifestation qui manque maintenant ; quelle qu’ait été l’administration apostolique qui transmettait le don, si la chose transmise nous manque il ne s’agit pas de dons ; il s’agit, pour l’Eglise et pour le fidèle, du Saint-Esprit lui-même. Ce que les apôtres transmettaient, c’était le Saint-Esprit et non pas seulement des dons. Si cela nous manque, où est l’Église où est le chrétien ? Voyez 2 Cor. II, 21, 22.

De la consécration de l’évangéliste.

Il y a encore une chose à observer sur ce chapitre.

Les prophètes ont imposé les mains sur Paul et Barnabas à Antioche, quand ceux-ci ont été séparés pour leur œuvre parmi les Gentils. Vous penserez sans doute, lecteurs, que saint Paul et même Barnabas, car lui aussi est appelé apôtre, ont agi comme apôtres dans cette mission ; que ce que saint Paul a fait dans toutes les Églises pour ordonner ce