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Saint-Esprit étant une fois dans l’Église a dû y demeurer éternellement, et que les moyens de sa manifestation étaient un point secondaire. Le Saint Esprit y était, y demeurait toujours ; il ne se bornait pas seulement à donner aux individus de croire ; mais il demeurait dans l’Église comme dans un temple, agissant souverainement pour le bien du corps, selon la volonté et la sagesse de Dieu. Que tous les moyens de manifestation soient en désordre, que la ruine où nous sommes jette de l’obscurité sur toutes ces choses, c’est, là-dessus que j’ai insisté, mais se servir de cela pour nier la présence du Consolateur, c’est faire l’œuvre de l’ennemi ; c’est l’esprit d’incrédulité et d’impénitence.

D’autres passages nous montrent ce sujet sous un autre jour encore, nous faisant voir que le résultat de cette doctrine est de nier le Saint-Esprit comme sceau de la promesse à l’individu ; car cette présence du Saint-Esprit est une chose ajoutée à la foi.

Jean VIII, 38. « Celui qui croit en moi, selon ce que dit l’Écriture, des fleuves d’eau vive découleront de son ventre, (or il disait cela du Saint-Esprit que devaient recevoir ceux qui croyaient en lui ; car le Saint-Esprit n’était pas encore donné.) »

Gal. IV, 6. « Parce que vous êtes enfants, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans vos cœurs. »

Éphes. I, 13. « En qui vous êtes aussi ayant ouï la Parole de la vérité, l’Évangile de votre salut et auquel ayant cru vous avez été scellés par le Saint-Esprit de la promesse lequel est l’arrhe de notre héritage. »