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Ce que je désire, c’est que le ministère soit indépendant et qu’il jouisse de sa vraie dignité, comme étant de Dieu et dépendant de Dieu ; c’est que ce soit le Saint-Esprit qui dirige l’œuvre et les ouvriers ; et que, dans l’Église de Dieu, l’argent devienne serviteur, diacre (et c’est un grand privilège), et non pas maître du ministère.

Souvenons-nous toujours que la consécration des jeunes étudiants, nouvellement sortis d’une académie, est aussi éloignée que possible de l’établissement des anciens dans l’Église ; qu’il n’y a aucune ressemblance quelconque entre les deux choses ; et que, ce que l’on « pratique aujourd’hui, » a introduit dans le ministère, basé sur ce système, des Sociniens, des Rationalistes, des Ariens en masse et leur a conféré tous les droits du ministère.

M. Wolff a été élevé dans une école formée par des hommes que les ministres consacrés selon ce système avaient repoussés du milieu d’eux, parce qu’ils croyaient au fondement du christianisme. Que l’on soit réduit à la nécessité de choisir entre un tel état de choses et un système qui, s’il est plus scripturaire dans ses formes, établit ses charges d’une manière qui exclut la vocation de Dieu, ou de se mettre en dehors de tout ; voilà une des preuves les plus frappantes de l’état de déchéance où se trouve l’Église.

Maintenant quelle est la place accordée à l’imposition des mains ? C’est ce que nous montre le chapitre VI de l’épître aux Hébreux. L’imposition des mains y figure comme un de ces éléments du commencement de Christ ; expression qui, en effet, rat-