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cieuses, et fondée sur une erreur que favorise l’orgueil clérical ; de l’autre comme appliquée à des hommes qui n’ont reçu aucune vocation de Dieu ? Tout en reconnaissant que, malgré cela, il y a des individus bénis des deux côtés. Puis ayant vu que les théologiens avaient tout basé sur un système faux, il aurait attendu afin de voir clairement la volonté de Dieu au lieu de rebâtir les choses que la Parole de Dieu avait renversées.

J’ai assisté à l’imposition des mains faite avec simplicité quand cela n’allait pas au-delà de la lumière que j’avais, et j’y ai assisté avec grande joie. Mais je crois que le Ministère peut s’exercer sans cela, sans que la vocation humaine soit nécessaire ; et je me fonde sur Act. VIII, 4 ; Actes XI, 21 ; Philip. I, 15, etc., etc. ; parce que je vois par ces passages que l’on prêchait, que l’on évangélisait, que l’on annonçait la Parole ; je ne parlerai même ici ni des prophètes, ni de Paul (tous les mots qui peuvent exprimer de la manière la plus élevée l’acte d’annoncer la Parole étant employés sans idée de consécration), et que la main du Seigneur était avec eux. Et parce que je vois et que je crois ce que M. Wolff évite soigneusement de voir et ce qu’il cherche à façonner à son gré, savoir que les ministères qui regardent l’édification de l’Église sont des dons ; et s’ils ne sont pas appelés χαρισματα ils n’en sont pas moins δοματα, dons que Christ a donnés. Et j’en bénis Dieu, parce que son œuvre n’est pas arrêtée ni revêtue d’idées superstitieuses, quoique l’homme ait gâté tout l’ordre extérieur établi par les apôtres.