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puis y voir que l’exposé public de l’incrédulité de l’Église professante de ces derniers jours ; qu’un mépris de la Parole de Dieu qui mérite d’être flétri d’une manière beaucoup plus puissante que je ne saurais le faire ; que les assertions les plus fausses qu’il est impossible d’attribuer à l’ignorance de ceux qui recommandent cet ouvrage et qui (s’il faut attribuer un tel emploi de la Parole à l’entraînement d’un esprit de parti) est un emploi qui signale d’une manière effrayante quelle est l’estime que l’on fait de la Parole quand il s’agit des intérêts d’un parti ! Ces expressions sont fortes. Je ne m’en serais pas servi s’il ne s’agissait que d’une opinion sur le Ministère, ni si ce n’étaient pas des chrétiens qui s’en fussent rendus responsables ; mais il s’agit de toute la base des espérances et de l’activité de l’Église de Dieu, et de l’autorité de sa Parole, qui sont sacrifiées sans hésitation aux intérêts et à l’orgueil d’un parti irrité. L’ennui de la controverse a presque arrêté ma plume. J’ai pensé que des pleurs conviendraient mieux qu’une réponse. Mais il y a des âmes qui ont droit aux éclaircissements nécessaires pour exposer de quelle valeur sont les assertions hardies qui caractérisent la brochure patronisée par le bureau de la Société évangélique de Genève, et de quel poids est l’autorité de ceux qui peuvent la patroniser ; et j’ai senti profondément que celui qui se sert de la Parole en se cachant sous le grec d’une manière semblable, ne mérite pas d’être ménagé,