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eux, moyennant le consentement de l’assemblée. Ceux qui parlent et paissent peuvent être ou n’être pas anciens. Les ministres mêmes (car les Quakers aussi distinguent les anciens et les ministres) sont reconnus par les anciens après un certain temps d’épreuve de leurs dons, et ils restent toujours assujettis au jugement des anciens.

2° Les Irvingiens ont un ange, espèce de pasteur en chef et six anciens de plus quand ils sont en règle. Tous sont établis par les hommes, savoir par leurs apôtres et ils tiennent à cela comme les papistes.

3° Les frères que l’auteur nomme de Plymouth (autant que j’ose prononcer pour eux) croient que l’évêque ayant été établi par les apôtres, ne peut pas être établi aujourd’hui avec la même autorité formelle. Ils laissent le pasteur où Dieu l’a placé, c’est-à-dire comme un don donné par Christ quand il est monté en haut et qu’il a reçu des dons pour les hommes.

Dans le deuxième système, dit M. Wolff, l’évêque tient son ministère des hommes seuls, et il attribue ce système à Limborgh et à Néander. Quant à Limborgh, je ne le connais pas. Quant à Néander, sauf la nomination directe par les hommes, il est tout de bon ce que l’on appelle un Plymouthien, c’est pourquoi M. Wolff dit de lui, p. 9 : « théorie neuve, originale, tout à fait dénuée de preuves. »

Dans le troisième système, que M. Wolff appelle mixte, « l’évêque reçoit sa charge par une double vocation de Dieu et des hommes. »

Quant à ce point ou à ce système, il faut toujours