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dons ailleurs ; pour les pasteurs cela est facile ; les évêques sont employés à paître, donc pasteur et évêque sont la même chose, on mettra évêque au lieu de pasteur ; et nous avons maintenant deux parties du système de nos jours : des évangélistes et des évêques ou pasteurs ; mais il reste encore des docteurs sur la liste ; et ce n’est pas là un titre ministériel aujourd’hui. Eh bien ! il faut couper le nœud gordien ; ce ne sera ni don, ni ministère, mais une qualification de l’évangéliste et du pasteur. Et voilà la révélation de Dieu réduite à la mesure de la volonté et du péché de l’homme, et l’homme en sera content.

En définitive, évêque selon M. Wolff, était une charge et non pas un don, et ce sont selon lui deux choses essentiellement différentes : un don ne peut pas même être une charge et la charge peut exister sans don (p. 67.) ; mais il est très-certain que pasteur est un don ; dans le passage, Éph. IV, 11, l’apôtre nous parle de dons (δοματα) que Christ a donnés quand il est monté en haut. C’est évidemment une manière de placer les dons sous le point de vue le plus important. Christ, pour le bien de son Église et pour le perfectionnement de ses saints, a donné ces dons quand il est monté dans la gloire auprès de son Père. Il n’est question ici d’aucune intervention d’homme pour conférer une charge, ce sont des choses d’en haut qui doivent être exercées pour le bien de l’Église. Il s’agit du corps de Christ et des jointures dans ce corps ; jointures dont l’une peut être plus importante que l’autre, mais qui toutes sont envisagées sous un même point de