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étant admise, il ne s’agit plus que de démontrer l’identité du mot évêque avec d’autres termes ; ceci paraît simple, et l’on aurait de la peine à savoir pourquoi on met si vite ce point en avant. Mais, effectivement, tout dans le système Wolff dépend de cette base.

L’Apôtre avait dit : « Christ a donné les uns pour être apôtres, les autres pour être prophètes, les autres pour être évangélistes, les autres pour être pasteurs et docteurs. » Selon M. Wolff lui-même (p. 50), c’est une classification du Ministère, et il la donne avec d’autres à l’endroit cité. Mais l’évêque ne se trouve ni dans l’une ni dans l’autre de ces classifications, et, pour le système, la classification de Dieu ne suffit pas, il faut faire une classification exprès, omettre le pasteur de la liste de la Parole et y intercaler l’évêque, et puis, ce qui en est la conséquence, démontrer que pasteur et évêque est une même chose. Et pourquoi tout cela ? parce que en Éphés. IV, les Ministères sont des dons donnés d’en haut, et qu’il faut se débarrasser du pasteur en tant que don donné d’en haut [1]. Le pasteur est donc mis de côté et caché derrière l’évêque dont il n’est, dit M. Wolff, qu’un autre nom, une attribution, et l’évêque qui n’est pas dans la liste, l’évêque qui selon la Parole m’est pas un don, mais une charge, est soigneusement mis devant les yeux avec grand effort, pour démontrer que le pasteur n’est pas autre chose que l’évêque.

  1. La liste d’Éph. IV, est traitée comme une pure classification du Ministère. Page 50.