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le cas. Il y a quelque chose de semblable dans l’Apocalypse, ch. I, 1 : « Révélation de Jésus-Christ, « que Dieu a donnée... en l’envoyant par son ange à Jean son serviteur. »

Nous avons donc à remarquer, sur ce chapitre, que la prophétie, qui était un pur don dans toutes ses parties, est reconnue être un ministère ; et que par conséquent le ministère était l’exercice d’un don, parce que le prophète exerçait son don lorsqu’il prophétisait ; et si ce n’était pas là son ministère, on a bien de la peine à savoir quel était son ministère comme prophète ; c’est une contradiction positive du chap. XV [1].

Encore une remarque sur ce chapitre.

Quiconque est un peu familier avec la Parole de Dieu , aurait supposé qu’après avoir parlé d’apôtres et de prophètes, en venant à des évangélistes et à des docteurs, l’on aurait retrouvé la liste d’Éphésiens IV, ou du moins quelque autre tirée de la Parole de Dieu ; mais point du tout. Toutes sont abandonnées, parce que ce qui existe maintenant est le seul but que l’on ait ici en vue, et le train d’idées de la Parole est peu important. Ainsi, après les apôtres et les prophètes, nous avons les évêques, les évangélistes et les docteurs parce qu’il en existe, mais une telle énumération n’existe nulle part dans

  1. En un mot, selon M. Wolff, le prophète exerce un ministère qu’il a reçu immédiatement de Dieu, p. 14 et 50 ; — la prophétie est un don p. 71 ; mais le Ministère n’est pas l’exercice d’un don.