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διαϰονος employé d’une manière absolue, l’on peut consulter Jean II, 5, 9. Math. XXII, 13, XX, 26, XXIII, 11, et les passages parallèles Jean XII, 26. Cette idée de serviteur se modifie naturellement, (comme le mot de service διαϰονια ; voyez 2 Corinth. III) selon la personne dont on est le serviteur ou le service que l’on accomplit, l’on peut être ministre de Dieu, II Cor. VI, 4, de l’évangile. Éph. III, 7. Col. I, 23, et de l’Eglise v. 25, etc. Le mot pris dans son emploi général prend son acception générale de serviteur, Rom. XVI, (et ainsi Phil. I, 1.) I Tim. III, 8, 12 ; en résumé le mot διαϰονια a le sens général de service et se modifie dans son application par des mots que l’on y ajoute : de la parole, Act. VI ; de la mort, de la justice, de l’esprit, 2 Cor. III. Il n’y a pas un passage qui montre que le sens absolu veuille dire ministère de la Parole ; mais bien le contraire.

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