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tables. Actes VI, 1-5. Tout ceci prouve que M. Wolff ne pense qu’à son système et pas du tout à l’emploi du mot dans la Bible, sauf pour en cueillir ce qui peut lui aller si l’on ne prend pas la peine d’examiner les choses pour soi-même.

Le mot διαϰονος est assez simple : c’est un domestique, un serviteur quelconque qui n’était pas proprement esclave ; διαϰονος un service quelconque. Il était naturel d’employer ce mot en parlant du service évangélique : mais le mot est employé dans le Nouveau Testament comme ailleurs, pour signifier service ; ce service pouvait être le ministère ou service de la parole, des tables, des anges, ou tout autre quelconque. Le mot est employé d’une manière absolue au sujet du service des anges. Héb. I, 14. En Tim. IV, 11, Marc m’est fort utile pour le ministère ; il ne paraît pas qu’il s’agisse simplement du ministère de la parole ; nous voyons l’emploi de ce mot διαϰονος par rapport à Marc ; lors que Paul et Barnabas sont partis d’Antioche, ils avaient Marc pour ministre ; ce n’était pas pour leur prêcher, je pense. Peut-être avait-il acquis plus tard un bon degré dans le Ministère, un service plus honorable dans la famille. Quand Paul dit, 2 Cor. XI, 8, qu’il a pris des gages des autres églises pour leur service, il est évident que c’est dans un sens figuré tout absolu qu’il soit, et non pas ministère de la parole, comme tel. Il avait été serviteur des Corinthiens et d’autres avaient payé ses gages. En Rom. XII, 7, nous avons le mot employé d’une manière absolue à côté et comme distingué de divers Ministères de la Parole ; en I Cor. XII, 6, il est em-