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n’est qu’un témoignage rendu à l’Évangile prêché volontairement par un chrétien zélé et capable. » (Page 43.) Mais, hélas ! on les appelle ainsi. On peut donc toujours conserver ce titre, pourvu qu’on l’explique et que l’on évite une « confusion dangereuse pour l’Église, » entre ceux qui font l’œuvre et ceux qui sont chargés par les hommes de la faire. Je dis : ceux qui font l’œuvre ; car il faut supposer que ces évangéliseurs ainsi approuvés sont envoyés de Dieu ! Aussi, de nos jours, en voyons-nous plusieurs envoyés par les hommes, mais « ils n’ont pas reçu d’imposition. » Toute l’affaire est donc de distinguer le clergé.

Autre exemple au sujet des Docteurs.

De la page 45e à la 48e, M. Wolff nie absolument l’existence de la charge de docteur dans l’Église. Mais il se réforme fort à propos (p. 49) en ajoutant ces mots : « Ce qui vient d’être dit sur le docteur, doit être considéré comme ne touchant en rien au grade de docteur en théologie que confèrent les universités. » On aurait de la peine à comprendre comment cela n’y touche pas. Si j’ai bien compris, ce docteur est une espèce de pasteur qui, par le moyen des étudiants, étend ses fonctions à une plus large portion du troupeau de Christ. — Mais c’en est assez de cette adulation de tout ce qui soutient les intérêts d’une classe, d’un parti, aux dépens de la foi, de l’action de l’Esprit, de la Parole et de la vérité.