établis ; ils ont un banc élevé en face de tous les autres ; et nulle part ailleurs il ne s’exerce une autorité plus complète. Les membres des troupeaux en ont une frayeur extraordinaire. Sous bien des rapports, il n’y a pas plus d’autorité chez les catholiques romains eux-mêmes. Quant aux habitudes pratiques, les Quakers ont plusieurs choses très estimables. Je ne crois pas avoir représenté leur système à faux, car j’ai connu, aimé et respecté très-sincèrement plusieurs d’entre eux.
Il serait difficile de trouver entre deux corps un contraste plus complet qu’entre les Quakers et « les frères dits de Plymouth, » si l’on en excepte le fait qu’ils croient que le ministère est du Saint-Esprit ; mais en cela même, ils agissent tout-à-fait différemment.
Quand M. Wolff prétend dire que les frères ont apporté des modifications dans les sacrements, il aurait mieux fait de dire quelles elles sont ; c’est ce qu’il n’a pas osé faire. Une accusation de l’avoir fait, sans signaler même en quoi ils l’ont fait, démontre simplement une mauvaise volonté à leur égard.
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