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mener ces âmes de dessous le ministère qui les perdait ! Je ne crois pas que les partisans du ministère sans dons gagnent beaucoup en faisant la comparaison du mal qu’ont fait ceux qui rejettent un ministère d’hommes, et du mal qu’ont fait ceux qui le veulent et l’adoptent. Où l’Esprit de Dieu agit, il y aura du bien. Où il n’agit pas, tout arrangement ecclésiastique possible n’empêchera pas l’invasion du mal.

M. Wolff admet que les montanistes qui recevaient un ministère ont introduit le despotisme clérical et plusieurs erreurs de doctrine. Les frères de Rhynsbourg se sont séparés sur un point de doctrine.

J’ai déjà fait la remarque que M. Wolff s’est entièrement trompé sur les Quakers. M. Gurney lui-même est un innovateur parmi les Quakers, et jugé tel par les conservateurs, épithète qui désigne les vieux Quakers. Voici la doctrine des Quakers.

Le Saint-Esprit est dans tous les hommes sans exception. S’ils écoutent sa voix, ils sont justifiés peu à peu. Les Quakers rejettent la justification par la foi ; un très-grand nombre rejettent même la résurrection du corps. Ils rejettent les sacrements. Ils ont un ministère reconnu et des anciens. Ils préfèrent leur lumière intérieure à la Parole écrite : ils ne veulent absolument pas que les Écritures soient appelées la Parole de Dieu, et ne reçoivent, comme venant de Dieu, que ce qui leur en aura été appliqué. Il y a eu dernièrement un réveil parmi eux, et plusieurs ont des vues plus saines, plusieurs même ont quitté la société. Les anciens sont nommés et