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est, selon M. Wolff, perdue : cela, selon lui, explique le reste. La perte de tout cela ne fait rien ; les langues même, signe si remarquable par lequel Dieu agissait sur ceux de dehors, pour leur conversion et l’établissement du christianisme dans le monde, tout cela est perdu. Peu importe, selon M. Wolff. Quel système désolant et sans cœur, que ce système qui explique tout, et ne sent rien ! La moitié de la chrétienté envahie par l’islamisme, l’autre par le papisme, peu importe. Le protestantisme en décadence et en général incrédule ; les dons tous perdus ; c’est égal : — car, selon M. Wolff, s’il y a quelques fidèles comme dans l’économie juive, toute la bénédiction reste à l’Église ! Que la souveraine bonté de Dieu nous ait donné dans sa Parole écrite une révélation sûre et complète de ses pensées, c’est ce qui est précieux au-delà de tout ce que l’homme pourrait et saurait dire. Et dans la chute et la ruine de tout, quant à la puissance manifestée dans l’église, cela est d’une valeur, d’une sagesse à laquelle l’adoration de sa bonté est la seule vraie réponse. C’est la chaîne qui, par la vérité, nous unit à lui : c’est au-delà de tout prix : Dieu s’y est révélé. Que cette Parole soit le seul guide, comme règle écrite ; c’est à quoi on ne peut tenir trop fermement ; c’est ce qui a l’autorité de Dieu. L’on ne peut rien y ajouter ni rien en ôter. Mais est-ce que cela touche les effets de la puissance du Saint-Esprit ? Loin de là, nous avons besoin du Saint-Esprit pour comprendre même, et pour employer cette Parole. C’est du Saint-Esprit qu’elle est l’épée pour atteindre le cœur. Si les dons ne