Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/165

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la moindre idée qu’il soit permis de parler autrement, car alors Dieu ne serait pas glorifié. Le ministère que nous propose M. Wolff est précisément la chose condamnée par ce passage.

Page 73, 15°. D’accord, le Centenier et ses amis ont reçu le Saint-Esprit comme les apôtres à la Pentecôte, mais c’est le seul don du Saint-Esprit qu’ils aient reçu. Ils n’ont pas reçu un autre Esprit sanctifiant : le Saint-Esprit avait opéré la foi, je le crois, mais ils n’avaient point reçu, ni avant, ni après, le Saint-Esprit d’une autre manière.

Page 73, 16°, et page 74, 17°. En général je suis d’accord avec ces deux paragraphes : mais le Saint-Esprit qui avait été donné, n’a pas abandonné l’église ; j’entends le Saint-Esprit donné le jour de la Pentecôte. Ici M. Wolff confond les dons et le don. Que l’administration extraordinaire de ces choses, par les mains des apôtres, ait cessé, je ne le nie pas. Que l’ordre, le témoignage, la puissance de l’église dans le monde en aient été affaiblis, et peu à peu comme détruits, je le confesse avec humiliation. Mais le Saint-Esprit qui a été donné le jour de la Pentecôte, et dont ces choses n’étaient qu’une extension, le Saint-Esprit demeure. Il est souverain, il est puissant : et les dons d’édification n’ont pas cessé. Si les dons, qui étaient des signes, ont disparu avec le siècle des apôtres, le témoignage de l’église au monde, dans sa puissance et son unité a aussi peu à peu disparu avec ces manifestations du Saint-Esprit.

Page 74, 18°. M. Wolff, nous l’avons déjà remarqué, s’est trompé complètement : discerner les es-