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se distinguât à bien des égards de son action sanctifiante ; c’est ce que je ne nie pas : mais c’était le même Esprit qui agissait, quoique d’une manière différente. Seulement il faut distinguer la nouvelle nature, et le Saint-Esprit qui la produit et agit en elle. L’union est intime ; mais on peut en parler séparément, car l’Esprit est Dieu. Je peux dire : « Celui qui est uni au Seigneur est un seul esprit. » Je peux dire : « L’Esprit rend témoignage avec mon esprit. » Je peux dire, que « Celui qui sonde les cœurs sait quelle est l’intention de l’Esprit ; » et ajouter : « parce qu’il intercède pour les saints selon Dieu. »

La nouvelle nature n’est pas Dieu, elle adore Dieu. Mais Dieu s’est intimément uni à elle par le Saint-Esprit : elle demeure en Dieu, et Dieu en elle. Mais les dons les plus miraculeux, quand Dieu parlait lui-même, comme dans le cas de la prophétie, étaient assujettis à l’ordre de Dieu dans l’église, parce qu’ils étaient confiés à la responsabilité de l’homme, et qu’ils agissaient dans l’homme serviteur de Christ.

Page 73, 12°. Je crois que cet effet s’est souvent reproduit plus ou moins sensiblement.

Page 73, 13°. Je suis parfaitement d’accord que celui qui parle doit parler comme proférant les oracles de Dieu. 1 Pierre IV. Aussi m’a-t-on bien blâmé d’avoir affirmé la vérité quant à ce passage ? Mais cela étant, il faut absolument que les ministres sans dons de M. Wolff se taisent, parce que l’apôtre dit : « Si quelqu’un parle, qu’il parle ainsi, afin que Dieu soit glorifié en toutes choses. » Pas