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le manque de piété, qui ne reconnaît pas la seule vraie source de toutes ces grâces, qui a donné lieu à toutes les difficultés sur ce sujet.

Page 72, 8°, et p. 73, 14°. Je répudie la teinture néologique de Néander ; d’un autre côté, M. Wolff se trompe s’il pense qu’il n’y a aucun rapport entre les dons conférés et le vase qui les contient. Le ton de son paragraphe 14 est peu convenable. Lorsque l’homme s’en allant de sa maison, donna des dons à ses serviteurs (Matth. XXV), il leur donna des dons à chacun selon sa portée. Dieu prépare le vase, comme il y met aussi le don (Act. IX, 15 ; Gal. I). Saint Paul était un vase d’élection : il était mis à part dès le ventre de sa mère ; mais il n’avait pas encore reçu le don.

Page 72, 9°, ne demande aucune remarque ; la confusion qui s’y trouve ayant été déjà signalée, savoir, que M. Wolff parle comme s’il y avait deux dons du Saint-Esprit.

Page 72, 10°. La foi indique un don spécial, cette énergie spéciale de foi qui ne se trouve pas chez tous. Je ne vois rien qui la limite aux premiers siècles. Il y a des personnes douées de beaucoup plus de foi que d’autres. 1 Cor. XIV, 15, 16. Il parle des langues étrangères qui servaient de signes pour les infidèles, vers. 22 ; signes qui sont distingués de ce qui était pour l’édification des fidèles.

Page 73, 11°. Que veulent dire ces mots : « Le Saint-Esprit était assez miraculeux ? » Peut-on dire que Dieu est miraculeux ? qu’une personne de la Trinité est miraculeuse ? Que l’Esprit qu’ils avaient reçu agît d’une manière miraculeuse, et que cela