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demeure en nous, savoir, par l’Esprit qu’il nous a donné. Bien-aimés, ne croyez point à tout esprit, mais éprouvez les esprits s’ils sont de Dieu (1 Jean III, IV). On voit évidemment qu’il s’agit ici de l’Esprit présent, duquel on devait distinguer les mauvais esprits qui animaient les faux prophètes.

Si je consulte M. Wolff, il applique la chose dont il est question dans le passage (savoir, ce qui était donné à Pentecôte), aux dons miraculeux. Tout ce paragraphe donc est faux ; c’est M. Wolff qui confond le don et les dons.

Page 70, 2°. D’accord ; les trois quarts des dons sont perdus : — mais comment donc dire que toute la bénédiction reste à l’économie ?

Page 70, 3°. Je ne dis pas que quelques dons soient miraculeux, et que d’autres ne le soient pas ; mais la Parole distingue entre des dons qui étaient des signes de puissance au monde, et les dons qui étaient pour l’édification de l’église ; et aussi, entre les dons qui posaient le fondement, et ceux qui édifiaient là-dessus. M. Wolff l’admet. Eh bien ! voilà pourquoi quelques-uns peuvent subsister, et d’autres pas. Du reste, la Parole de Dieu appelle don (χαρισμα) tout ce en quoi le Saint-Esprit agit en bénédiction dans l’église. C’est ce que M. Wolff n’a pas remarqué du tout.

Page 71 , 4°. Encore une fois, si cette beauté, cette diversité, cet accord, comme des membres d’un corps, sont entièrement perdues, comment ne sommes-nous pas dans un état de chute et de ruine ? Cela ne se conçoit pas.

Page 74, 5°. Je trouve une variété de dons ac-