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donné à un individu ainsi doué de Christ monté en haut. Le pasteur lui-même, l’apôtre lui-même est le don. Christ a reçu le don étant monté en haut, et il le manifeste dans la fonction de l’individu ; et le don s’attache ici à un service continuel, et n’est pas seulement une manifestation de puissance. En 1 Cor. XII, c’est plutôt la puissance donnée pour le service, puissance qui pouvait être employée par vanité, comme cela est arrivé. Ici le membre sert par le don, qui n’agit que dans la bénédiction du corps.

J’ai parlé sur ceci plus au long ailleurs, et je ne fais que rappeler le grand principe pour l’ensemble.

En Rom. XII, l’Esprit de Dieu présente les dons (χαρισματα), pour que ceux qui les possèdent, en usent humblement, se bornent à ce qu’ils possèdent et s’occupent à cela. — 1 Pierre IV en parle pour que chacun en use en attribuant toute la gloire Dieu, reconnaissant que tout venait de lui. Quant à ce passage 1 Pier. IV, je suis d’accord avec M. Wolff qu’il s’agit d’un don ; et la traduction, « selon les oracles, » n’est pas la Parole de Dieu, mais un sens que l’on a voulu lui donner. « Si quelqu’un parle, (qu’il le fasse) comme annonçant les paroles de Dieu. » Mais on a beau dire, comme le fait M. Wolff, que ceci ne s’applique qu’à des dons, et non pas à ce que l’on dit actuellement dans l’église. La réponse est facile. Ce passage défend de parler autrement, et il le défend dans ce but : « Afin que Dieu soit glorifié en toutes choses. » L’apôtre ne permet pas que quelqu’un parle sans rapporter la chose à Dieu, et sans qu’il parle comme annonçant les paroles de