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l’Esprit par des paroles de l’Esprit. » Mais les choses de l’Esprit ici sont les dons. Or, en traitant ces choses de l’Esprit, il parle des ministères du seul Seigneur. Comment donc dire que ces ministères n’étaient pas de ces choses de l’Esprit ?

Et ici je rappelle (ce que j’ai fait remarquer déjà en partie), savoir qu’en 1 Cor. XII, 4, 9, il s’agit, selon M. Wolff, des dons proprement dits (p. 70) : la répétition du même sujet, v. 28, est une classification du ministère (p. 50) ; et (p. 71), 1 Cor. XII, 28, est un catalogue de dons , et nous en donne cinq. Dans ce chapitre donc, comme de l’autre côté c’est Dieu qui opère, toute la beauté et la parure de Christ dans son corps sur la terre se rattachaient à la présence et à l’opération du Saint-Esprit. L’opération de Dieu , la Seigneurie de Jésus, le service du fidèle, et les dons du Saint-Esprit, s’identifiaient dans l’unité du corps, dans le service de chaque membre, dans la diversité des dons qui étaient la manifestation du Saint-Esprit. Tout cela, c’est une dissertation sur les choses de l’Esprit, les πνευματιϰα. Mais il ne faut pas penser que l’action du Saint-Esprit consistât uniquement en de nouvelles révélations ; la parole de connaissance et la parole de sagesse étaient aussi bien des dons du Saint-Esprit qu’une prophétie proprement dite. — Comme saint Paul aussi dit, ch. XIV : « Comment serai-je en profit en parlant des langues, si je ne vous parle par révélation, ou par science, ou par prophétie, ou par doctrine ? » On suppose quelquefois qu’il faut une nouvelle révélation pour que le Saint-Esprit agisse en celui qui parle, il n’en est