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13, 14) l’arrhe de l’héritage, le sceau de ceux qui ont cru, le Saint-Esprit de promesse. Il est l’Esprit de sagesse et de révélation dans la connaissance de Christ, vers 17. On avait, Juif et Gentil, accès en lui par Christ auprès du Père, II, 18, 22 ; ils étaient, Juifs et Gentils, édifiés ensemble pour être un tabernacle de Dieu dans l’Esprit, c’est-à-dire, que Dieu y habitait par l’Esprit, comme dans le tabernacle. — C’est le même Esprit qui a révélé le mystère aux hommes par les saints apôtres et prophètes. — C’est ce même Esprit qui fortifie dans l’homme intérieur pour que Christ y habite par la foi, III, 5, 16. — Il y a un corps et un Esprit d’unité, IV, 3, 4 ; mais à chacun est donnée la grâce selon la mesure du don de Christ (δωρεας) (mot employé pour le don du Saint-Esprit à la Pentecôte). C’est le même Esprit que l’on ne doit pas contrister, verset 30. — Il faut, v. 18, être rempli du Saint-Esprit, chantant et psalmodiant dans nos cœurs au Seigneur. Mais ici nous avons, très-probablement au moins, une action accompagnée de ce qui était miraculeux, les psaumes, hymnes et cantiques spirituels ; mais nous est-il défendu d’être rempli du Saint-Esprit, et de chanter dans nos cœurs, parce que l’acte miraculeux aurait cessé ? Car il faut en venir là. — La Parole est l’épée du Saint-Esprit ; il nous faut prier dans l’Esprit, VI, 17, 18. Ici donc l’on voit un seul et même Esprit agissant et se manifestant de toutes les manières : un Esprit dont la présence répondait à la présence de Dieu dans le tabernacle, et qui agissait en connaissance, en prière ; par la Parole, en unité, en inspirant quelquefois des psaumes et des