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gnage que nous sommes enfants, et sympathise avec nos faiblesses (Rom. VIII).

Il nous conduit en toute vérité, nous communique ce qui est de Christ ; c’était le même qui montrait les choses à venir (Jean XVI), le Consolateur.

C’est celui et le même par lequel les apôtres ont reçu les choses spirituelles, ont pu les communiquer, et par lequel les autres les ont là-dessus discernées (1 Cor. II, 12, 15). Et ici, remarquez que c’est le même Esprit que les apôtres ont reçu pour connaître les choses de Dieu et par lesquelles d’autres les ont discernées ; c’est-à-dire, le don apostolique de révélation et de communication, et celui d’intelligence spirituelle dans le simple fidèle.

C’est le même Esprit qui unit le corps (1 Cor. XII, 13) ; nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour être un seul corps.

Voilà donc à quoi il faut renoncer, s’il faut renoncer au don du Saint-Esprit (δωρεα), celui que M. Wolff appelle don miraculeux.

Non, nous dira-t-on ; non. On nie seulement les dons miraculeux. Mais je réponds : le Saint-Esprit que nous avons reçu, le δωρεα, voilà ce que M. Wolff appelle dons miraculeux ; c’est ce qui a été donné aux cent vingt à la Pentecôte, ce qui a été donné à Corneille, etc. ; c’est celui qui donnait aux apôtres à connaître, et qui donnait aux autres à discerner la vérité ; celui qui était dans tous les fidèles, l’arrhe de l’héritage, qui était le Saint-Esprit de promesse, c’est-à-dire le don δωρεα donné à la Pentecôte.

Celui qui conduisait en toute vérité était le même