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don du Saint-Esprit, et tout par conséquent a complètement et également cessé. Ce sont les seuls pas sages qui parlent du don du Saint-Esprit, de recevoir le Saint-Esprit. Pag. 73, 15°, M. Wolff dispose des passages Act. X, 45 ; XI, 17 ; II, 4, 33, 38. — Pag. 71, 6°, il dispose de Act. VIII : tout cela, selon lui, était indépendant du don du Saint-Esprit ; c’étaient des dons miraculeux. Mais le fait est qu’il faut aussi disposer de la même manière du sceau du Saint-Esprit (Éphés. IV, 30 ; I, 13) ; car c’est le Saint-Esprit de la promesse. Voyez Act. II, 33, 38 ; I, 4 ; Luc XXIV,49.

Souvenons-nous que, quoique M. Wolff dispose de ces passages comme des dons miraculeux, ce sont les passages qui parlent du don du Saint-Esprit δωρεαν qu’il distingue (70, 7°) des dons χαρισματα, et qui aussi en même temps ne sont pas le don du Saint-Esprit, mais les dons qui ont cessé : c’est-à-dire, que tout le système est faux d’un bout à l’autre, et qu’il n’est rien que confusion. C’était le Saint-Esprit que l’on recevait, quelles que fussent les manifestations de sa présence. .

J’admets la différence entre le don du Saint-Esprit et les dons que le Saint-Esprit donnait ; mais j’affirme que ce qui a été donné à la Pentecôte, à Samarie, à Joppe, c’était le don du Saint-Esprit, qui était promis : — je l’affirme, parce que la Parole le dit dans les passages cités.

Ayant démontré la fausseté et les contradictions du système de M. Wolff, je montrerai ce que la Parole de Dieu dit sur ce sujet, sujet d’une grande importance.