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Voilà en prenant les mots et les passages, selon l’interprétation de M. Wolff, l’effet de ses principes.

Mais de plus, il y a un passage où il s’agit des dons, passage que M. Wolff a omis ; c’est Éph. IV ; il est vrai que le mot χαρισμα ne s’y trouve pas ; mais ce sont également des dons, et des dons présentés sous le même caractère que 1 Cor. XII, présentés sous un rapport très-important, comme étant des membres du corps. Éph. IV. Il y a un Esprit et un corps, et Christ étant monté en haut a donné des dons aux hommes (δοματα) : apôtres, prophètes, évangélistes, docteurs et pasteurs. M. Wolff veut peut-être que ce soient des ministères, mais la Parole les appelle des dons (δοματα) et non pas des ministères. — Et il s’agit du corps qui répond à un seul Esprit (v. 4) aussi bien que dans le passage 1 Cor. XII ; l’église étant le tabernacle de Dieu par l’Esprit (Éph. II, 22). Ainsi, toujours selon M. Wolff il n’y a ni pasteurs, ni évangélistes non plus, si les dons n’existent plus. — On a beau dire qu’ils sont admis comme des ministères ; la Parole de Dieu ne nous les présente que comme des dons ; nous sommes ici non pas pour inventer un système, mais pour recevoir ce que la Parole révèle et déclare. C’est ce que M. Wolff prétend faire ; dans ce cas je lui demande dans quel passage ces choses sont présentées comme des ministères et non pas comme des dons ; sauf, ce qui est vrai et ce qu’il nie, que la Parole de Dieu présente, de la manière la plus positive, le ministère comme l’exercice d’un don. Qu’on lise, Rom. XII ; 1 Cor. XII ; Éph. IV ; et 1 Pier. IV, 10, 11, et qu’on nous dise si ces choses