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Dans la première épître aux Corinthiens XII, 8-11 , on voit que c’est par l’Esprit que sont donnés la parole de sagesse, la parole de connaissance, la foi, les dons de guérison, les miracles, la prophétie, le discernement des esprits, les langues, l’interprétation des langues : c’est l’Esprit qui opère ces choses. v. 11. Plus bas, v. 28, apôtres, prophètes, docteurs, miracles, dons de guérison, aides, gouvernements, langues ; toutes ces choses sont des dons. — En conséquence, selon M. Wolff toutes ces choses manquent à l’église.

Nous lisons, 1 Pierre IV, 10, 11 : « si quelqu’un parle, si quelqu’un sert, ou exerce le ministère. » Ces choses aussi, parler, exercer un ministère, sont des dons, des χαρισματα : en conséquence ces choses manquent, selon M. Wolff.

Que l’on ne suppose pas que je force les choses. L’auteur, p. 71, cite ces passages, à l’exception de 1 Pierre IV, 11, comme les dons qui n’existent plus : il ajoute p. 74, que « quiconque parle dans l’église, » n’a certes pas pour cela un don. » Non seulement donc il n’y a, et ne peut y avoir ni des miracles, ni des langues ; mais il ne peut y avoir non plus ni enseignement, ni ministère (ou service), ni exhortation, ni présidence, ni foi, ni gouvernement, ni parole de sagesse, ni parole de connaissance, pas plus que des apôtres ou des prophètes ; on ne peut ni parler, ni servir non plus, car si quelqu’un parle il est tenu à le faire comme un don χαρισμα. Malgré tout cela, l’on nous dit que il y quelques hommes fidèles, l’on jouit de toutes les bénédictions de l’économie !!!