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il y en avait 7,000 qui n’avaient pas fléchi le genou devant Bahal ? Est-ce après la captivité de Babylone, quand il n’y avait plus d’arche, plus d’Urim et de Thummim ? Car ce n’est que plus tard que Dieu a mis fin à toute espérance, quand ils ont rejeté le témoignage du Messie. Est-ce que quelqu’un ose dire que les Juifs jouissaient de toutes les bénédictions de l’économie, quand, selon M. Wolff, Jésus l’a reconnu avec toutes ses institutions ? Était-ce jouir de toutes les bénédictions de l’économie, que d’être assujettis aux Gentils, et d’avoir été livrés par Dieu entre leurs mains ? (Voir Néh. IX, 36, 37). Était-ce jouir de toutes les bénédictions de l’économie, que d’acheter la souveraine sacrificature à prix d’argent ? Je ne suis pas étonné que celui qui peut parler des Juifs comme jouissant de toutes les bénédictions de l’économie, trouve l’église aussi bien qu’au commencement. Le parallèle de M. Wolff est assez juste. Quant à moi, je ne vois qu’une chose, la foi de la sainte femme qui parlait de la venue de Jésus à tous ceux qui attendaient la rédemption en Israël. Il paraît que, d’un côté, ces gens qui attendaient la rédemption en Israël se connaissaient l’un l’autre, et que, d’un autre côté, ils connaissaient la ruine et le jugement qui était tombé sur Israël, parce que les Israélites aussi croyaient qu’ils jouissaient de toutes les bénédictions de l’économie, et parce qu’ils se croyaient riches, n’ayant besoin de rien. C’est ainsi que la lumière qui était venue en grâce, a été trouvée être en jugement. Dans ce sens, Christ a renversé l’économie Judaïque ; mais à qui la faute ? Qui est-ce qui, d’un côté, a dit : Je suis