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3° Que l’état actuel de l’église prouve tout le « contraire » d’une apostasie (p. 58) ;

4° Que la notion d’une église visible n’est « autre » que celle des papistes » (p. 59 et 60).

Nous allons toucher sommairement à ces quatre points, et montrer :

1° Que le mot apostasie, 2 Thess. II, 3, a trait à l’économie ;

2° Que le passage Rom. XI, 22, concerne l’économie et non pas l’individu chrétien, l’enfant de Dieu ;

3° Que l’état actuel de l’église, de l’aveu même de M. Wolff, démontre une ruine ;

4° Que la notion d’église visible est parfaitement scripturaire.

1° Le mot apostasie a trait à l’économie.

Il est faux que, comme le prétend M. Wolff, dans 2 Thess. II, il ne soit question que du fils de perdition.

Il y est question :

1° D’un système d’iniquité qui se mettait en train dès le temps de l’apôtre. Et s’il se mettait en train, je demande où ? Était-ce en Chine, ou en Afrique, ou dans ce qui était appelé l’Église ?

Il y est question : 2° D’une apostasie, et 3° De la manifestation du méchant.

Le fils de perdition, l’homme de péché, est présenté comme autre chose que l’apostasie. Il est dit : « a moins que l’apostasie n’arrive premièrement, et que l’homme de péché, le fils de perdition ne