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seignements sur ces charges. Il n’est pas étonnant que l’auteur, après avoir appelé la prophétie un ministère, et après avoir nié en même temps que le ministère soit l’exercice d’un don, se trouve dans des difficultés sous ce rapport. Mais pour celui qui, se fondant sur la Parole, y trouve, Éph. IV, que docteur est un don lié à celui de pasteur ; pour celui qui voit, 1 Cor. XII, que Dieu a placé dans l’église des docteurs ; qui lit, dans Rom. XII, que celui qui a le don (χαρισμα) de docteur doit modestement s’occuper d’accomplir le devoir qui se rattache à son exercice ; celui, dis-je, qui voit toutes ces choses, n’éprouve pas une grande difficulté au sujet d’une chose aussi simple.

Tout ce que dit M. Wolff à ce sujet est d’une confusion à ne pas en sortir ; car il fait du docteur une espèce de qualité qui se répand dans toutes les charges ; mais, dans les passages déjà cités, la Parole de Dieu nous présente le doctorat comme un don ; ce n’est pas seulement un δομα (doma), mais un χαρισμα (charisma) ; et selon M. Wolff, les dons ont absolument cessé dans l’église. Aussi est-il un peu hardi de citer Éphés. IV et 1 Cor. XII comme des listes de ministères, et même de nous dire (p. 46) : « C’est donc dans ce dernier passage que nous sommes obligés, par l’exégèse et la grammaire, de reconnaître la classification propre du ministère. » Puisqu’il affirme que le ministère n’est pas l’exercice d’un don, et que l’un et l’autre de ces passages présentent une liste de dons ; en Éphés. IV, 11, ils sont appelés δοματα (domata), et en 1 Corinth. XII, ce sont des