Page:Darby - De la doctrine des Wesleyens à l’égard de la perfection.djvu/80

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cite ces mêmes passages comme s’ils ne regardaient en général, que l’homme régénéré. Un exemple éclaircira ce que je dis : Page 101e » L’homme régénéré : » J’ai été crucifié avec Christ et je vis, non plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi etc. » Or nous avons vu que ce passage était déjà cité pour prouver que l’état de l’homme parfait est, tout à fait différent de celui de l’homme régénéré. On l’applique maintenant à ce dernier pour dé montrer que le ch. 7 aux Romains ne dépeint pas du tout l’état de la régénération.

Le Saint Esprit ne peut pas enseigner de telles inconséquences. Quel profit y a-t-il à nous plonger dans des principes qui se contredisent eux-mêmes ? Une telle confusion marche toujours de front avec de fausses doctrines.

Les assertions qui sont au commencement de l’article intitulé « Marques de la Nouvelle Naissance etc. » page 170, me paraissent entièrement contraires à ce changement instantané qui est plus grand que la justification même, et dont parle M. Wesley. Ici, c’est une affaire de degré, « a un degré moindre » dans l’état de tous. Mais, dites-moi, que veulent dire ces paroles : « au commencement de notre justification ? » Est-ce que la justification est une œuvre qui s’accomplit, en nous, progressivement ? Ici encore, tous les caractères de la perfection sont donnés comme marques de la Nouvelle Naissance.