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ment donc, il n’y aurait point de combats intérieurs ? J’admets si vous le voulez, que nous pouvons en venir à n’avoir plus à lutter contre un ennemi de bout et qui nous harcèle de toute sa puissance. Mais quoi ! nous n’aurions plus besoin de ces soins continuels pour garder un ennemi prisonnier, il est vrai, mais dont l’inimitié et le cœur ne sont point changés et qui peut, à tout instant, s’échapper et nous faire du mal ?

Je n’ai plus qu’une remarque à faire sur la citation des passages de la brochure dont vous m’avez parlé : c’est vous signaler une faute grâve, savoir de joindre la moitié d’un passage avec une portion d’un autre passage, comme si le St. Esprit appliquait ce dernier au sujet du premier, alors qu’il n’en est point ainsi. En voici des exemples. Cette faute me frappe dès l’épigraphe. « Vous serez parfaits » y est-il écrit, c’est une portion d’une sentence tirée de Matth. 5, 48. Tout disciple accompli sera comme son maître, autre portion de Luc. 6, 40 : et l’on y joint d’une manière encore plus étonnante ce fragment de Paul : Tout autant que nous sommes de parfaits, pensons de cette manière : pour conclure enfin par les versets : Si quelqu’un enseigne autrement et ne se soumet pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus Christ et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, ne sachant rien etc.

Une âme simple, sans défiance croirait, avec