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comme nous pouvons le faire dans la plénitude de lumière que la Nouvelle Économie nous a apportée. Celui qui marchait bien était parfait. Mais la manifestation du nouvel homme, Christ ressuscité, nous a fait connaître et discerner, comme une chose qui en est distincte, le vieil homme Adam et sa condamnation. Avec Paul nous savons dire maintenant par l’Esprit : ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi. Galat. 2, 20. ailleurs : ce n’est plus moi, mais c’est le péché qui habite en moi. Rom. 7, 20. L’affranchissement, dont il est parlé au chapitre 8e de l’Épître aux Romains, nous a rendu capables de juger le vieil homme comme une nature condamnée de Dieu, parce que nous savons positivement que nous en avons une autre dans laquelle nous vivons et par laquelle nous pouvons porter ce jugement. Votre doctrine de la perfection consiste, au contraire, à nous ramener sous la Loi et à nous ôter la pleine lumière de Christ, afin de nous rendre contents de nous mêmes.

Mais remarquez que le principe que j’ai avancé suppose que nous marchons, selon l’Esprit, selon une règle plus haute et qui n’admet aucun modèle de conduite que la vie de Christ ici-bas, aucune autre mesure de la perfection que la gloire de Christ, là-haut, dans le Ciel. Ce que nous faisons, n’est pas ce que nous sommes. Depuis la chûte et depuis notre régénération, il faut distin-