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pliquée à l’état d’un homme qui a saisi pleinement toute l’étendue de la vérité qui est en Christ, tant pour les privilèges des chrétiens, que pour leur conduite : ce qui nous amène à la conviction de notre état d’imperfection. C’est pourquoi lorsque Paul dit : Tout autant que nous sommes de parfaits : il ajoute dans le même passage : Je ne me persuade pas d’avoir atteint le but. Jésus Christ l’avait pris pour la résurrection des morts. Ayant compris le dessein de Jésus, Paul courait vers ce but et il reconnaissait, par conséquent, l’imperfection de son état actuel. Je pourrais dire que le sens ordinaire du mot parfait signifie : être parvenu à notre entière stature en Christ, sans qu’il soit question de l’existence ou de l’absence du péché.

N. Mais cette idée ne repose pas seulement sur la force du mot, parfait. Il est dit, par exemple, que celui qui est accompli sera comme son maître. Luc. 6, 40.

A. Eh bien ? il n’est pas question dans ce passage de l’existence ni de l’absence du péché, mais des principes de la conduite du fidèle, c’est-à-dire, de l’entière réception des principes de son maître comme règle de conduite. Ici encore, le chrétien ne doit pas agir selon la loi du talion, ni d’après les principes des Juifs, mais d’après ceux de Jésus Christ lui-même. Voici l’exhortation entière du Seigneur : Donne à tout homme qui te demande, etc.