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pas rabaisser la hauteur de la sanctification, pour échapper à cette conviction.

Mais aussi mon assurance découle d’une tout autre source que la vôtre. Elle est fondée sur la certitude de l’amour de Dieu pour moi pécheur, et cet amour m’a été manifesté lorsque j’étais dans mes péchés. Elle est fondée sur la certitude de ma résurrection avec Jésus, par la foi de l’efficace de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts, et par laquelle je suis placé tel qu’il est devant Dieu son Père.

Je sais que vous lisez très peu dans l’Ancien Testament, mais avez-vous observé que le levain était défendu dans le gâteau qui représentait Christ, et qui était offert à l’Éternel en odeur d’apaisement, tandis qu’il était ordonné dans le gâteau du jour de la Pentecôte ? Or ce dernier était le type du rassemblement de l’Église, et à cause du levain qui représente le péché, il ne pouvait jamais être brûlé en bonne odeur à l’Éternel. Lévitique ch. 2e et ch. 7. 13.

Mon opposition à votre système, provient donc, encore une fois, de votre définition du péché et de ce que vous rabaissez la mesure de notre sanctification. Car la sanctification est et doit être fondée sur notre union avec Jésus Christ ressuscité et glorifié, qui nous enseigne à nous purifier comme lui-même est pur, et non pas, comme vous le faites, à nous dire sans péché pour con-