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commis avec le péché qui demeure en nous, pour nier ensuite entièrement ce dernier.

Il est deux passages que j’aimerais bien vous voir comparer avec votre déplorable définition du péché qui ne consiste plus, selon vous, que dans la violation volontaire de la Loi de Dieu. Le premier est celui-ci : « Purifie moi de mes fautes cachées » : Ps. 19. v. 13. et le second dit plus expressément encore : « le sacrificateur fera propitiation, pour lui, de la faute qu’il aura commise par erreur et dont il ne se sera point apperçu, et ainsi il lui sera pardonné. Certainement il y a du péché et il s’est rendu coupable devant l’Éternel. » Lévitiq. 5. v. 13. 17.

N. Mais c’était sous la Loi.

A. Cela est vrai. Mais votre estimation du péché sera-t-elle moins scrupuleuse, moins exacte, moins sainte et moins parfaite, maintenant que nous avons une connaissance plus étendue et plus profonde de Dieu ? Voilà donc le vice de votre système qui établit que la convoitise n’est pas le péché, que des erreurs qui exposent à la damnation éternelle ne sont pas du péché, et qu’il n’y a que la violation volontaire de la Loi de Dieu qui soit un péché. Je suis convaincu, au contraire, que tout ce qui, dans mon cœur, me sépare de la communion de Dieu, parce qu’il contriste le St. Esprit, que cela, dis-je, est péché ; car cela provient de ma nature corrompue : et je ne désire